L'Ardèche

Chauffage au bois bûche

Le bois bûche est la première énergie de chauffage des Ardéchois. Or, le parc des appareils est ancien - la moitié a plus de 10 ans - et peu performant. Pourtant ce mode de chauffage peut être économique et écologique à certaines conditions.

Un appareil de chauffage récent et adapté

Remplacer son appareil de chauffage pour un modèle (insert, poêle, chaudière) plus performant et récent permet de :

  • faire des économies sur la facture de bois grâce à un rendement plus élevé (jusqu'à 80 %),
  • diminuer de façon importante l'émission de particules fines (jusqu'à 50 fois moins).

Il est conseillé de renouveler son appareil de chauffage de plus de 10 ans. L'utilisation d'une cheminée à foyer ouvert est fortement déconseillée : la plupart ont des rendements très faibles (10 à 15 %). Plus des trois-quarts de la chaleur produite sert donc à chauffer l'extérieur !

Pour que votre appareil reste performant, nettoyez le et faites le entretenir régulièrement (révision tous les ans et ramonage tous les six mois).

Comment augmenter la performance d'un appareil ?

La mauvaise utilisation d'un appareil de chauffage peut faire chuter son rendement augmentant ainsi la consommation de bois et les émissions polluantes.

A l'allumage, il convient de :

  • démarrer la combustion avec des bûches fines de bois tendre et ouvrir les entrées d'air au maximum,
  • réduire les arrivées d'air après la phase de préchauffage,
  • rester attentif à la flamme : des flammes vives jaunes et bleues témoignent d'une bonne combustion.

+ de conseils : les bonnes pratiques du chauffage au bois bûche

Bien choisir son combustible

L'utilisation de bois sec améliore le rendement des appareils de chauffage. En effet, le bois humide fournit deux fois moins d'énergie qu'un bois sec (entre 15 et 24 mois de séchage minimum) tout en émettant davantage de particules fines.

Par ailleurs, des petites bûches dégagent moins de particules fines que les grosses.

Les essences de feuillus durs (chêne, hêtre, frêne, noyer, arbres fruitiers, charme, bouleau, aulne, orme, châtaignier) sont les plus appréciées car leur combustion dure plus longtemps. En revanche les feuillus tendres (peuplier, saule, tremble, acacia, tilleul) comme les résineux (pin, sapin, mélèze, épicéa) brûlent plus vite et conviennent mieux pour allumer un feu.

Des marques permettent de garantir la qualité du combustible : NF biocombustibles solides et France Bois Bûche.

Des aides financières

Crédit d'impôt pour la transition énergétique

  • taux : 30 % du coût TTC des équipements (montant plafonné)
  • matériel concerné : poêles, foyers fermés, inserts et cuisinières utilisées comme mode de chauffage, sous conditions (performances environnementales, rendement énergétique, installation par un professionnel RGE)

Eco-prêt à taux zéro

  • montant : 30 000 € maximum (cumulable avec le crédit d'impôt sous condition de ressources)
  • matériel concerné : poêles, foyers fermés, inserts et cuisinières utilisées comme mode de chauffage, sous conditions (performances environnementales, rendement énergétique, installation par un professionnel RGE)

Aide des fournisseurs d'énergie

  • montant variable selon les offres
  • matériel concerné : appareils au rendement supérieur à 70 % (poêles et inserts), 80 % (chaudières à chargement manuel), 85 % (chaudières à chargement automatique)

TVA à taux réduit

  • taux : 5,5 % pour le matériel éligible au crédit d'impôt
  • matériel concerné : matériel éligible au crédit d'impôt mis en oeuvre dans des logements achevés depuis plus de 2 ans

Aides de l'Agence nationale de l'habitat

  • 35 à 50 % du montant total et prime de 1 600 à 2 000 € (sous condition de ressources)
  • Systèmes garantissant une amélioration de la performance énergétique du logement d’au moins 25 %